L'artiste fransaskois Mario Lepage, originaire de St-Denis, a remporté le prix de Producteur de l'année.
L'artiste fransaskois Mario Lepage, originaire de St-Denis, a remporté le prix de Producteur de l'année.
Le 21 octobre dernier, David Imbeault a perdu son emploi. Pourtant, son patron, Guy Caron, était visiblement content de ses services. En fait, c’est un peu à cause de Guy Caron que David se retrouve sans emploi. Ou plutôt à cause du vote des électeurs du comté québécois de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques dans le Bas-du-Fleuve. Après huit ans comme député du NPD, M. Caron a dû tirer sa révérence devant son adversaire du Bloc Québécois. Comme des dizaines d’adjoints parlementaires, ce soir-là, David Imbeault a, lui aussi, cédé sa place.
Mais au fait, qu’est-ce qu’un attaché parlementaire? En général, il et elle vient du monde des sciences politiques ou des communications. «Les tâches sont très variées, mais toutes orientées autour du même objectif : faciliter le travail du député», selon David Imbeault. «Cela va donc de la recherche aux communications en passant par la gestion de l’horaire et de la comptabilité. Il faut tout faire pour que le député puisse se concentrer sur son travail en chambre et les contacts avec les citoyens.»
Même son de cloche du côté des Libéraux, mais avec une pointe un peu plus angélique lancée aux députés. John O’Leary, ancien adjoint parlementaire et maintenant responsable du Bureau de recherche pour le caucus libéral, parle des adjoints parlementaires comme étant «un groupe présentant un éventail de compétences distinctes», qui travaille «sans relâche pour les enjeux auxquels nous-mêmes, ainsi que le caucus libéral, croyons fermement. C’est vraiment un honneur et un privilège de travailler avec les gens les plus travaillants, les plus passionnés, et les plus talentueux avec lesquels j’ai eu le plaisir de travailler.»
Aude Rhamani a déposé sa plainte au lendemain des élections à l’ombudsman de Radio-Canada, Guy Gendron.
Dans sa plainte, la résidente d’Ottawa s’indigne que Radio-Canada, dont le mandat est de refléter la diversité régionale du pays, ait mis l’accent «sur les résultats des circonscriptions québécoises en terme de nombre de vues et de temps d’antenne». Elle déplore également «le traitement pauvre ou quasi inexistant des résultats des circonscriptions des autres provinces et territoires».
La première édition de l’émission (Flippons 2018) avait été marquée par les coupes du gouvernement Ford. Toutefois, selon Pascal Boyer, l’édition de cette année se concentrera moins sur les enjeux francophones. «En 2019 il n’y a pas eu d’évènement aussi marquant pour les Franco-Ontariens qu’en 2018. Évidement il y a eu des tragédies et des bons coups, etc., mais on dirait qu’il n’y a pas eu de gros point majeur sur lequel on pouvait capitaliser cette année.»
Natalie Fehéregyházi est bien connue en Saskatchewan. La comédienne et metteuse en scène a tenu des rôles principaux dans des productions professionnelles de La Troupe du Jour, dont Et le reflet de notre lune dansera en 2016 et Les mots d’ados en 2014. Originaire de Saskatoon, l’ancienne étudiante en immersion française est aussi dramaturge et directrice de production bilingue. Elle habite aujourd’hui à Toronto où elle a fondé l’Apuka Theatre.
«Même si c’est une journée commémorative nationale, le Canada, en tant que pays, est très régional. Les provinces ont souvent tendance à ignorer les maux sociétaux des autres provinces même si un mal touche à l’ensemble.» Cette observation de l’une des personnes interrogées sur le sujet, ici à Grande Prairie, Alberta, semble s’avérer.
En Colombie-Britannique ou en Alberta, par exemple, les personnes impliquées dans l’aide aux femmes par le biais de leur travail ou celles ayant des liens directs avec Québec, en ont connaissance. «J’ai connu parce que j’étais au Québec, mais je n’en ai jamais entendu parler ici et jamais vu passer sur les médias sociaux», dit par exemple Catherine, résidante de North Vancouver, en Colombie-Britannique.
Parmi les jeunes, les étudiants en génie civil semblent majoritairement informés. C’est le cas pour Joyce, étudiante à Shédiac, au Nouveau-Brunswick : «Oui, le 6 décembre est une journée marquante dans l’histoire de l’ingénierie, c’est une des premières choses que j’ai entendues quand j’ai commencé mes études.»
Au fil des ans, cet évènement semble se distinguer davantage comme un épiphénomène au sein de la thématique plus large du traitement de la femme dans la société. «C’est un bon signe que la dernière tragédie faite envers les femmes au Canada soit arrivée en 1989, ça veut dire que l’on est sur la bonne voie, mais je suis plus inquiète de ce qui se passe dans les maisons où les femmes se font violentées sans témoins», estime Catherine.
Sur l’importance d’une journée commémorative dédiée, elle répond : «C’est un bon moyen, mais je suis convaincue qu’une éducation continue est le meilleur moyen. Et pas forcément de prendre les grandes tragédies comme exemple.»
«C’est difficile de dire ce que j’en pense, car je ne l’ai pas vu encore. Cependant, on remarque des progrès constants, et trois nouveaux services ont été désignés durant la dernière année.
Des entreprises pourraient les assembler en usine et les installer dans les provinces, ainsi que les exporter dans le monde entier. L’enjeu est donc double : remplacer les centrales au charbon, comme celle de Belledune, par des installations qui n’émettent pas de carbone et créer des emplois.
Le Collège communautaire du Nouveau-Brunswick (CCNB) compte parmi les premiers établissements scolaires à offrir un cours de culture du cannabis. Le programme était d’ailleurs en place bien avant la légalisation et était orienté vers l’industrie du cannabis médical.
Sophie Maugeais travaillait en horticulture avant de venir enseigner au CCNB. Depuis qu’elle a pris le flambeau de son prédécesseur, qui avait mis sur pied le programme, elle en est à sa troisième cohorte. Son objectif est de former les futurs techniciens du secteur du cannabis et de faire en sorte qu’ils s’adaptent à la réalité du marché. «Je cherche vraiment à leur enseigner comment aller chercher de l’information. Mon but, c’est de leur apprendre à apprendre.»
Ce concours de la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO) compte parmi les nombreuses initiatives lancées par divers organismes dans la foulée de la mobilisation de la Fédération de la jeunesse canadienne-française (FJCF).
En 2019, en collaboration avec l’Association canadienne d’éducation de langue française (ACELF) et la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (FCE), la FJCF a mené une consultation et organisé le Symposium national sur la sécurité linguistique dont la discussion débouchera sur la création d’une stratégie nationale attendue en 2020.
Par le passé, l’ACELF et la FCE ont accueilli des conférences portant sur l’insécurité, comme le 70e congrès de l’ACELF à Calgary en 2017 et l’ouverture du Symposium francophone 2018 parrainé par la FCE à Winnipeg.
Sue Duguay, présidente de la FJCF, décrit la démarche de l’organisme jeunesse et de ses collaborateurs comme suit : «L’idée était de recueillir les perceptions que les gens avaient d’une sécurité linguistique et de comprendre comment ils vivaient l’insécurité linguistique.»
Pour la jeune engagée, la stratégie nationale pour la sécurité linguistique devrait toucher à de principaux domaines : la sécurité linguistique dans le domaine de l’éducation et du milieu associatif, sur le marché du travail et dans la société en général.
Bac en anthropologie à l'Université McGill de Montréal, études supérieures en géographie sociale à l'Université de Toronto, depuis 20 ans, Luisa Veronis s’intéresse aux enjeux d'inclusion et d'exclusion sociale, de la formation identitaire et des sentiments d'appartenance en lien avec les lieux/espaces. Pourquoi? «Probablement parce que j'ai moi-même grandi dans plusieurs pays et dans des contextes multilingues», répond celle qui est professeure agrégée au Département de géographie, environnement et géomatique de l'Université d'Ottawa et qui vient tout récemment d'être nommée titulaire d'une Chaire de recherche sur l'immigration et les communautés franco-ontariennes à l'Université d'Ottawa.
Son intérêt pour l'immigration francophone en contexte minoritaire et la réinstallation des réfugiés au Canada l’a donc amenée à intégrer pour une période de cinq ans (2016-2021) le projet bilingue «Immigration et résilience en milieu urbain» (BMRC-IRMU). Ce partenariat compte plus de 25 chercheurs universitaires à travers l’Ontario et le Québec, travaillant en collaboration avec des partenaires gouvernementaux et communautaires. Huit villes-réseau, soit Montréal, Sherbrooke, Gatineau, Ottawa, Toronto, la région de York, Kitchener-Waterloo et Windsor, font partie de l’étude. Luisa Veronis fait partie de la ville-réseau d’Ottawa-Gatineau avec d’autres collègues de l’Université d’Ottawa, Carleton University et l’Université du Québec en Outaouais (UQO).
Il n’y a qu’à voir nos bibliothèques, nos playlists, nos DVD pour se rendre compte que les zombies sont partout. Originaires de la culture haïtienne, ils désignent des personnes dénuées de toute conscience et d’humanité, semblant être contrôlées par une force extérieure. Certes, le terme a souvent été très mal employé et nul besoin de fouiller dans les archives pour trouver trace d’une véritable hystérie collective concernant le phénomène.
L’offre active repose sur le concept de proposer aux bénéficiaires de soins un service dans la langue de leur choix. Le colloque visait ainsi à amorcer une réflexion sur les défis en la matière. Il cherchait aussi à apporter une meilleure compréhension du sujet auprès des intervenants de la santé.
Shannon Gullberg aurait remis, le 25 mai 2018, le Rapport du commissaire aux langues des Territoires du Nord-Ouest sur l’examen des services linguistiques à l’Assemblée législative des Territoires du Nord-Ouest au président de l’Assemblée de l’époque, Jackson Lafferty.
Bernadette Jordan, députée fédérale de South Shore-St Margaret’s, en Nouvelle-Écosse, a été nommée ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne (MPO) le 20 novembre.
À l’invitation de l’École Évangéline de Wellington, à l’Île-du-Prince-Édouard, Nadine Arsenault-Samson avait préparé une présentation sur le temps d’écran auquel les jeunes enfants sont exposés, et ce que cela peut avoir comme conséquences. La médecin de famille a contribué à sensibiliser les personnes présentes.
L’article 16 de la Loi sur les langues officielles de 1988 exempte la Cour suprême de l’obligation selon laquelle les juges des cours fédérales doivent entendre les causes dans la langue de choix des parties sans interprète. Le Franco-Ontarien Jean-Robert Gauthier, qui était député libéral d’Ottawa-Vanier au moment de l’adoption de la loi, remettait déjà en question cette exception à l’époque. Dans les décennies suivantes, les projets avec l’objectif de remédier à la situation n’ont jamais abouti, tels que ceux du libéral Denis Coderre en 2008 et du néodémocrate François Choquette en 2017.
Les députés ont aussi été invités à plusieurs reprises à se prononcer sur une modification à la Loi sur la Cour suprême du Canada. L’ancien député néodémocrate Yvon Godin, qui a représenté la circonscription d’Acadie-Bathurst de 1997 à 2015, a présenté trois projets de loi privés afin d’exiger que les juges nommés au plus haut tribunal du pays soient en mesure de comprendre l’anglais et le français sans l’aide d’un interprète.
L’artiste multitalentueux a l’élan créateur de son côté. Celui dont la compagnie se surnomme « Grand poney » a plutôt l’envergure d’un étalon pur-sang qui dévale les plaines de sa vie à vive allure, tout en prenant son temps, celui qui part trop vite et qui ne revient pas, comme un faux départ.
«Qui aurait cru il y a un an», indique Carol Jolin, le président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario, «qu’on aurait aujourd’hui plus de 120 millions $ pour l’Université de l’Ontario français; que les Affaires francophones auraient retrouvé un vrai ministère; et que le premier ministre aurait une conseillère aux affaires francophones?»
Avant son élection, Mme Atwin occupait un poste de coordonnatrice de programme et de chercheuse au sein d’un organisme d’éducation pour les Premières Nations. Francophile, Mme Atwin prévoit de suivre des cours pour perfectionner son français dans les prochains mois. Dans un entretien en français avec Francopresse, Mme Atwin revient sur ses premières semaines en tant que nouvelle députée.
Francopresse : Comment se sont passées les dernières semaines? Comment avez-vous vécu la transition de candidate à députée élue?
Jenica Atwin : Je décris les dernières semaines depuis l’élection comme un tourbillon. C’était excitant, instructif, parfois difficile à croire. Tant de choses ont changé dans ma vie en peu de temps. Je crois que je me suis assez bien adaptée à mon passage de candidate à députée. J’apprends vite et je suis très passionnée par le changement. Je comprends l’urgence des situations auxquelles sont confrontés les électeurs et il n’y a pas de temps à perdre. J’ai l’avantage d’apprendre d’Elizabeth May.
Vous avez effectué votre premier séjour à Ottawa en tant que députée pour suivre la formation offerte aux nouveaux élus. Vous avez aussi participé au premier caucus de votre parti. Comment se sont déroulées ces nouvelles expériences?
J. A. : C’était incroyable d’être à Ottawa. Je n’y avais passé qu’une seule nuit lors d’un voyage des années passées et je n’avais pas eu la chance de découvrir la ville. C’est vraiment magnifique, c’est un peu comme Fredericton, je pense [rires]. Visiter le Parlement pour la première fois, c’était émouvant. Je l’ai vu à la télévision, mais je n’étais jamais entrée dans l’immeuble lui-même, pas même en tant que touriste. Mon mari était avec moi et c’était super de partager ce moment avec lui.
Notre première réunion du caucus était formidable. Nous sommes allés au restaurant. J’ai aimé que ce soit un peu informel et détendu. Nous avons discuté des protocoles parlementaires, des différents leviers à notre disposition. Je suis très reconnaissante d’être dans cette équipe de trois personnes.
Le processus d’orientation était chargé en information, mais j’étais impressionnée par l’organisation et l’efficacité du personnel de la Chambre des communes. […] Il était également important pour moi d’établir des liens avec les autres députés débutants de divers partis. Il est essentiel d’établir des relations et de me faire des amis pour que nous puissions travailler ensemble.
L’artiste multidisciplinaire Zoé Fortier le pense. De retour d’une invitation au Mexique fin octobre dans le cadre du festival d’arts interdisciplinaires Simbiosis, la Fransaskoise occupe une place de choix pour témoigner au nom des artistes visuels franco-canadiens : «Ils sont sous-représentés comme produit d’exportation culturel canadien», lance-t-elle.
Francopresse : Vous vous êtes intéressé aux différentes conceptions de la dualité linguistique qui se sont succédées au fil des ans au Canada. Pouvez-vous nous en donner des exemples?
Serge Dupuis : Je pense qu’il y a deux courants dans l’histoire du Canada vis-à-vis les langues : les accommodements et la pression.
D’abord, il y a une tradition d’accommodements, comme les accommodements de la dualité linguistique qui a mené au bilinguisme de l’État québécois d’abord et des services limités de l’État fédéral. Puis, il y a eu un bilinguisme étendu vers l’État fédéral au complet, à l’origine que les gens ont le droit d’utiliser le français dans les tribunaux et la Chambre des communes.
Le Voyageur a entendu un récit très particulier. Mais comme les personnes touchées par ces situations nous ont demandé de ne pas les nommer, nous tairons leur nom et ceux des paroisses.
La directrice des communications de Banques alimentaires Canada, Sylvie Pelletier, affirme que la situation est encore loin d’être rose. «Bien que les visites se soient stabilisées dans la dernière année, on voit quand même des tendances troublantes. On parle quand même de 1,1 million de visites dans un mois seulement à travers le Canada. C’est quand même des niveaux qui sont très élevés.»
Le Bilan-Faim 2019 publié mardi (le 12 novembre) provient de données recueillies en mars dernier auprès d’environ 5000 banques alimentaires du pays.
Banques alimentaires Canada produit ces rapports annuels depuis 2001. C’est en 2011, trois ans après la récession de 2008, que le nombre de visites a atteint un sommet, soit plus de 1,2 million dans un mois. Huit ans plus tard, ce chiffre n’a diminué que d’environ 100 000.
Une clientèle changeante
Si le nombre de visites change peu, la composition de la clientèle, elle, a grandement varié ces dernières années. Ainsi, la proportion des enfants qui visitent les banques alimentaires est passée de 37,2 % en 2010 à 34,1 % en 2019. Un chiffre qui est cependant loin de satisfaire Sylvie Pelletier. «Les enfants représentent 20 % de la population générale. Alors ils sont surreprésentés dans l’utilisation des banques alimentaires et ça, c’est inacceptable.»
Le pourcentage de la clientèle provenant de familles monoparentales a également diminué au fil des ans : de 27,5 % en 2010, il est maintenant de 18,3 %, une baisse de près de 10 points.
Par contre, ce sont maintenant les personnes vivant seules qui sont les plus présentes. Presque une personne sur deux qui se rend à une banque alimentaire fait partie de ce groupe. Du jamais vu, souligne Sylvie Pelletier. «C’est un groupe dont on ne parle pas dans les médias en général. Les gouvernements les ignorent dans leurs politiques.»
C’est en collaboration avec le Réseau du patrimoine franco-ontarien et par l’entremise d’une édition spéciale du Chaînon que ce recueil sortira sur les tablettes. «Je voulais faire connaitre ces personnalités et leur rendre hommage, a expliqué Mme Carrière-Paris. Je désirais vraiment appuyer la relève émergente à la recherche de modèles positifs et accessibles.»
M. Bourgouin croit qu’il est impératif de mettre à jour la loi provinciale afin de munir la communauté franco-ontarienne des outils dont elle a besoin pour défendre ses acquis.
Ce fut un grand succès», se réjouit Allan Bourgeois, membre du comité organisateur des célébrations. «Il y a eu du monde de partout dans la province et même hors de la province qui sont venus célébrer», ajoute celui qui est originaire de Gravelbourg et qui a grandi dans le village souvent surnommé «l’Europe des Prairies».
Josiane Comeau, de Dieppe, est une habituée de la scène. L’étudiante au programme préparatoire aux sciences de la santé à l’Université de Moncton participe à des concours de chant depuis sa jeunesse. En 2016, elle a même participé à The Voice Kids France.
Il y a quelques semaines, la jeune femme âgée de 18 ans a ajouté un autre accomplissement à sa feuille de route impressionnante. Elle a remporté le titre de Miss Atlantic.
C’est la plus grande foire internationale dans le domaine du livre. Avec plus de 7000 exposants venus des quatre coins du monde et près de 300 000 visiteurs, Francfort a offert aux Éditions de la nouvelle plume (ÉNP) une magnifique vitrine. «C’était vraiment étourdissant», rapporte Martine Noël-Maw, auteure, traductrice du livre et représentante des ÉNP.
«Ça doit faire dix ans qu’Olivier Nadon et moi, on parlait de monter une comédie musicale. Maintenant, ça y est, on commence les répétitions !» C’est Stéphane Guertin d’Improtéine, qui est tout feu tout flamme à l’idée que sa comédie musicale écrite avec son compère du quintette humoristique franco-ontarien verra le jour en avril 2020. Après les répétitions qui se déroulent dans la Cour des Arts à Ottawa, les premières représentations seront au LabO.
Très librement inspirée d’une histoire vraie, VACHES, the musical raconte comment Jean, un agriculteur, tente, en pleine crise du verglas (en 1998), de sauver d’une mort certaine des centaines de vaches malgré les obstacles : sa fille urbaine, le maire assoiffé d’argent et les soldats qui débarquent! À travers ce verglas qui glaçait le cœur de ses voisins fermiers, Stéphane Guertin raconte que le héros «s’était patenté une génératrice sur son tracteur». Pendant trois semaines, il a ainsi trait ses vaches et celles de ses voisins. Il le fallait, car une vache qui n’est pas traite risque de mourir à la suite de diverses infections.